Les cinq règles du mensonge – Ruth Ware

Et voici enfin ma dernière chronique pour le Cold Winter Challenge. Malheureusement, ce ne sera pas suffisant pour boucler le menu Hiver Sombre qui restera donc inachevé. J’ai manqué de temps pour lire les deux derniers livres prévus mais je suis tout de même ravie de ma participation 🙂

Quatrième de couverture

 
RÈGLE NUMÉRO UN : Dis un mensonge
RÈGLE NUMÉRO DEUX : Ne change pas ta version
RÈGLE NUMÉRO TROIS : Ne te fais pas prendre
RÈGLE NUMÉRO QUATRE : Ne pas se mentir les unes aux autres
RÈGLE NUMÉRO CINQ : Savoir quand cesser de mentir
Quand quelqu’un meurt, ce n’est plus un jeu…

Mon avis

 
Je ne suis pas une grande fan de thriller mais une fois de temps en temps je me laisse tenter. Et globalement, je n’ai pas regretté d’avoir découvert celui-ci que j’ai trouvé vraiment plaisant à lire.

Nous suivons quatre trentenaires qui se sont rencontrées dans un pensionnat à l’époque du lycée et sont devenues inséparables. Pour tromper l’ennui, les quatre adolescentes avaient l’habitude de raconter des mensonges, un petit jeu innocent en apparence qui ne porte pas à conséquence. Mais tous les mensonges ne sont pas sans conséquence et un évènement tragique va pousser les quatre amies à bâtir un mensonge bien moins anodin. Une quinzaine d’années plus tard, alors que toutes se sont construits à une vie et ne se voient qu’à de très rares occasions, le passé qu’elles pensaient enfoui refait surface, obligeant les quatre femmes à se réunir et à revenir sur des évènements qu’elles auraient préféré oublié.

J’ai beaucoup aimé l’histoire d’amitié entre les quatre jeunes femmes, une amitié très forte qui s’est construite autour du mensonge, bien qu’elles se soient promis de ne jamais se mentir les unes les autres. J’ai aimé la solidarité dont elles font preuve : lorsque l’une d’elles appelle à l’aide, toutes répondent présentes à l’instant en laissant tout tomber.

J’ai apprécié également la construction du récit qui maintient bien le suspense sur ce qui s’est passé entre les quatre amies, même si, je l’avoue, on voit un peu le dénouement venir avant la fin. Ce qui ne m’a pas du tout empêché d’apprécier ma lecture car les personnages, défaut d’être toujours sympathiques, sont vraiment intéressants à suivre, notamment le personnage d’Isa la narratrice de l’histoire, une jeune mère désemparée qui s’enferme dans le mensonge et la culpabilité. L’ambiance du roman est également très prenante et tout en contraste : l’atmosphère bohème et libre du moulin s’oppose à la rigidité du pensionnat tout comme l’insouciance des adolescentes s’oppose à l’angoisse des femmes devenus adultes.

Bref, ce thriller est tout à fait conforme à mes gouts en la matière, rien de glauque mais une psychologie des personnages finement décrite et une intrigue prenante. Un très bon moment de lecture que je recommande si vous appréciez vous aussi les thrillers psychologiques.

4/5

Esprit d’hiver – Laura Kasischke


 
On change radicalement des lectures cocooning de Noël avec ma première lecture pour le menu Hiver Sombre du Cold Winter Challenge (catégorie : Un chalet sous la neige).

Quatrième de couverture

 
Lorsqu’elle se réveille ce matin-là, Holly, angoissée, se précipite dans la chambre de sa fille. Tatiana dort encore, paisible. Pourtant rien n’est plus comme avant en ce jour de Noël. Dehors, le blizzard s’est levé ; les invités ne viendront pas. Au fil des heures, ponctuées par des appels téléphoniques anonymes, Tatiana devient irascible, étrange, inquiétante. Holly se souvient : l’adoption de la fillette si jolie, treize ans auparavant, en Sibérie… Holly s’interroge : « Quelque chose les aurait suivis depuis la Russie jusque chez eux ? »

Mon avis

 
Voici un roman aussi déroutant à lire que difficile à chroniquer.

Dès les premières pages, il se dégage une impression étrange, on ne comprend pas très bien ce qu’il se passe. Et cette impression ne va cesser de prendre de l’ampleur au fur et à mesure qu’on avance dans le roman. On sent clairement que quelque chose ne colle pas sans qu’on arrive à mettre le doigt dessus.

Holly est la narratrice de l’histoire, elle se réveille tard le matin de Noël et doit se dépêcher de préparer le repas pour des invités qui finalement ne viendront pas, bloqués par une tempête de neige. Elle reste donc seule avec sa fille Tatiana dont le comportement va devenir de plus en plus étrange au fur et à mesure que la journée s’écoule. Holly, inquiète, se remémore sa rencontre avec Tatiana dans un orphelinat en Sibérie et l’attente avant de pouvoir aller la chercher et la ramener définitivement à la maison.

Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans gâcher le suspense donc je me contenterai de dire que, si je suis contente d’avoir lu ce roman, je ne suis pas sure d’avoir envie de le recommander tant j’ai trouvé sa lecture laborieuse et perturbante.  Le début m’a semblé un peu longuet et répétitif car Holly ressasse sans cesse les mêmes pensées. Puis, en avançant dans le récit, j’ai été vraiment très intriguée par l’adoption de Tatiana et j’avais envie d’en savoir plus mais en même temps, j’avais envie de refermer aussi sec le livre tant le comportement d’Holly et de Tatiana devenait de plus en plus dérangeant et incohérent. Je suis allée au bout poussée par la curiosité mais en m’attendant au pire pour le dénouement qui ne pouvait être que tragique et en effet, la fin fait froid dans le dos.

Au final, si j’admire le talent de l’autrice qui maitrise impeccablement son intrigue et la psychologie de ses personnages, je ressors de cette lecture un peu sonnée et soulagée de pouvoir passer à quelque chose de moins glaçant.

3,5/5

La théorie des poignées de main – Fabienne Betting

Ma 13ème lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge me permet de terminer le menu Automne des mystères avec la dernière catégorie Cabinet de curiosités.

Quatrième de couverture

 
Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques, a choisi pour son doctorat un sujet peu conventionnel : la Théorie des poignées de main, ou l’idée selon laquelle nous connaissons tous quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un… pouvant nous relier à n’importe quel individu sur notre planète via six degrés de séparation. Mais ce séduisant postulat est-il exact ? C’est ce qu’Antoine s’est mis en tête de prouver.
Alors qu’il présente ses recherches à l’occasion d’un colloque, un grand professeur, irrité par son arrogance, le met au défi de mettre sa théorie en pratique. Antoine devra retrouver un individu choisi au hasard et démontrer que seules cinq personnes les séparent.
Piqué au vif, l’étudiant accepte et se lance à corps perdu dans un tour du monde fou et trépidant qui le mènera de Corfou à Bari en passant par Hô Chi Minh-Ville, Atlanta et Genève.

Mon avis

 
Un roman très sympathique à lire. On se prend vite au jeu et on suit avec curiosité le périple d’Antoine pour retrouver celui qu’il recherche et prouver qu’ils sont séparés par seulement cinq personnes.

Le roman est assez court donc les évènements s’enchainent rapidement et les voyages se succèdent. J’ai beaucoup aimé découvrir un petit bout d’Ho Cho Minh-Ville et du Vietnam à travers le regard d’Antoine et j’ai trouvé son séjour à l’orphelinat très touchant.

J’ai également beaucoup aimé la narration. En parallèle des pérégrinations d’Antoine, le récit est parsemé d’articles de blog ou de coupures de presse où d’autres s’intéressent à son pari et suivent ses progrès et ses galères. Ca rend le récit encore plus vivant et renforce l’envie de le voir gagner son pari.

Et bien sûr, le plus intéressant dans ce livre, au delà du suspense et de la quête d’Antoine, ce sont les rencontres humaines qui jalonnent le parcours. Ainsi, ce qui était au départ un simple pari va changer sa vie bien plus qu’il ne l’imaginait.

Bref, c’est un livre qui m’a fait passé un très bon moment pourtant ce n’était pas gagné d’avance car je suis totalement hermétique aux mathématiques 😉

4/5

The wicked deep – Shea Ernshaw

 
7ème lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge et deuxième lecture du menu Automne frissonnant pour la catégorie Double ,double, toil and trouble

Quatrième de couverture

 
C’est une histoire de vengeance… Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois sœurs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les sœurs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage… Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l’arrêter.

Mon avis

 
Un roman fantastique young adult très sympa à lire.

La petite ville de Sparrow est très particulière. Chaque 1er juin débute la « Swan Season », trois semaines à haut risque pour tous les jeunes hommes présents dans la ville puisque les Swan Sisters, exécutées 200 ans plus tôt, prennent possession des corps de trois jeunes filles et noient plusieurs jeunes hommes chaque année.

Alors, déjà, il y a un premier point qui m’a un peu gênée. Sachant qu’il y a des morts chaque année, et même si on ne croit pas à la malédiction, pourquoi les jeunes ne quittent pas la ville pendant trois semaines ? Pourquoi les jeunes filles continuent-elles à se baigner en toute insouciance alors qu’elles risquent de se faire posséder ? Et pire, pourquoi une horde de touristes affluent chaque année pour assister au sinistre spectacle, au risque de faire partie des victimes ? Honnêtement, j’ai du mal à comprendre. Pourtant, je suis une sceptique mais à leur place, je n’irai quand même pas tenter le diable.

Ceci mis à part, j’ai apprécié la construction du roman très bien maitrisée et les rebondissements inattendus que je n’avais pas vu venir. J’ai également aimé sentir la tension monter au fur et à mesure que la saison avance et découvrir au fil des pages les évènements qui ont amenés les Swan sisters à être jugées comme sorcières et noyées dans le port.

J’ai beaucoup aimé également le personnage de Penny, la narratrice de cette histoire, une jeune fille de 17 ans qui vit sur une île au large de Sparrow et dont le père a disparu sans laisser de traces il y a trois ans. A la veille de la Swan season elle rencontre Bo, un jeune homme étranger à la ville qu’elle se propose d’héberger pour l’été. Les deux jeunes gens se rapprochent petit à petit et finissent par tomber amoureux.

Je n’en dirai pas plus pour ne pas risquer de gâcher le plaisir des futurs lecteurs mais The wicked deep est un roman très agréable à lire avec au menu du mystère, une belle histoire d’amour, du suspense et une touche de fantastique. Bref, une lecture détente qui m’a fait passé un très bon moment.

4/5

Un peu, beaucoup, à la folie – Liane Moriarty

Voici ma cinquième lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge. Cette fois-ci, j’attaque le menu Automne frissonnant avec la catégorie Gare, gare à la main de gloire. Et j’atteins par la même le premier palier du challenge « Une faim de loup-garou » avec un sous-catégorie validée par menu.

Quatrième de couverture

 
Trois couples épanouis. De charmants enfants. Une amitié solide. Et un barbecue entre voisins par un beau dimanche ensoleillé : tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Alors, pourquoi, deux mois plus tard, les invités ne cessent-ils de se répéter : « si seulement nous n’y étions pas allés » ?

Mon avis

 
Un thriller psychologique plutôt réussi et prenant.

J’ai rapidement accroché à l’histoire de ces trois couples et j’ai été tout de suite intriguée par ce qui a bien pu se passer le jour du barbecue. Le récit alterne entre ce fameux jour et deux mois plus tard ce qui permet de reconstituer le puzzle petit à petit tout en maintenant le suspense jusqu’à la fin. Au fur et à mesure que le récit avance, on sent la tension monter et on voit se profiler l’évènement qui a fait tout basculer.

Les rapports entre les personnages principaux sont finement observés et décortiqués que ce soit l’amitié très particulière entre Clementine et Erika, les rapports compliqués entre Erika et sa mère accumulatrice compulsive ou les rapports des trois couples très différents les uns des autres.

Bref, j’ai beaucoup apprécié ma lecture bien que je ne sois pas une grande fan de thriller habituellement mais j’ai aimé l’analyse psychologique des personnages et la construction de l’intrigue qui m’a fait absorber les 600 pages de ce roman en quelques jours à peine.

4/5

Les sept sœurs tome VII : La sœur disparue – Lucinda Riley

Quatrième de couverture

 
L’adresse d’un vignoble en Nouvelle-Zélande et le dessin d’une étrange bague sertie d’une émeraude en forme d’étoile, ce sont les seuls éléments dont disposent les sœurs d’Aplièse pour partir à la recherche de leur septième sœur, celle grâce à laquelle elles seront enfin au complet et pourront rendre hommage à Pa Salt, à l’endroit où son bateau a disparu.

Une quête qui les conduira aux quatre coins du monde, de Nouvelle-Zélande en Irlande, en passant par le Canada et la France, sur les traces d’une mystérieuse Mary McDougal, la propriétaire de cette étrange bague, qui seule connaîtrait l’identité de leur sœur disparue…

Mon avis

 
Et voici le tome consacrée à la mystérieuse septième sœur, celle qui manque à l’appel dans la famille d’Apliese. Depuis le début de la saga, on se demande pourquoi Pa Salt n’a finalement adopté que six petites filles à travers le monde et où est Mérope, la septième sœur des Pléaides.

Au début du septième tome, les six sœurs apprennent que l’avocat de leur père a enfin, après des années de recherche, une piste prometteuse. La septième sœur présumée se nomme Mary-Kate et vit en Nouvelle-Zélande. La bague en émeraude qu’elle possède est le moyen de confirmer son identité. Commence alors pour les six sœurs une course-poursuite à travers le monde entier, pour trouver la fameuse bague emportée par Mary, la mère de Mary-Kate dans son voyage au tour du monde.

Ce 7ème tome est donc un peu différent des autres dans le sens où ce n’est pas une sœur qui cherche ses origines mais les 6 sœurs qui cherchent leur sœur disparue. Et quand je dis cherche, c’est plutôt traque. La pauvre Mary se fait littéralement poursuivre sur pas moins de 3 continents, parfois au moyen de stratagèmes un peu douteux.

Par contre, comme dans les autres tomes, une partie de l’intrigue se déroule dans le passé. Dans celui-ci, nous assisterons à la révolution irlandaise aux côtés de Nuala, une jeune femme courageuse et éprise de liberté qui verra sa vie bouleversée par son engagement dans la lutte contre la domination britannique. Son histoire, et par extension, celle du peuple irlandais, est très touchante et m’a beaucoup intéressée. Le passé de Mary m’a également beaucoup intriguée, l’autrice sait parfaitement maintenir le suspense et distiller petit à petit des indices permettant de compléter le puzzle, même si j’avoue que certaines révélations m’ont un peu déçue.

Bref, ce n’est pas mon tome préféré mais c’est tout de même un tome très agréable à lire. J’ai apprécié de voir pour la première fois les 6 sœurs unies dans la quête de leur septième sœur et bien décidées à rendre un dernier hommage à leur père disparu avec toute la famille réunie. Je brûle maintenant d’avoir le fin mot de l’histoire de Pa Salt mais pour cela, il faut attendre le 8ème tome qui sera écrit par le fils de Lucinda Riley, l’autrice étant malheureusement décédée quelques jours après la parution du 7ème volume.

4/5

Les sept sœurs tome I : Maïa – Lucinda Riley
Les sept sœurs tome II : Ally, la sœur de la tempête – Lucinda Riley
Les sept sœurs tome III : Star, la sœur de l’ombre – Lucinda Riley
Les sept soeurs tome IV : La soeur à la perle – Lucinda Riley
Les sept sœurs tome V : La sœur de la lune – Lucinda Riley
Les sept soeurs tome VI : La soeur du soleil – Lucinda Riley

Un crocodile sur un banc de sable – Elizabeth Peters

 

Quatrième de couverture

 
Sur la pente en contrebas se tenait la Chose sans Nom, immobile et livide à la clarté des étoiles. La pleine lune projetait sur elle une lumière sans ombre. Il n’y avait pas à s’y tromper : c’était bien elle. Je discernai presque le motif des bandelettes qui enserraient sa poitrine. Sa tête, informe, était enveloppée d’une sorte de linceul. La vue seule de ce monstre au repos avait de quoi faire frissonner mais lorsqu’il se retourna sans hâte, inexorablement, j’eus le plus grand mal à dompter ma terreur. C’était comme une créature marine sans regard et sans yeux, surgie du fond de l’abîme et qui cherchait sa proie. L’indomptable Amelia Peabody, qui fait ici ses premiers pas sur la Terre des Dieux, se laissera-t-elle abuser par les facéties d’une momie somnambule ? Saura-t-elle soustraire sa protégée aux entreprises d’un chasseur de dot cynique et langoureux ? Parviendra-t-elle à déjouer les roueries des indigènes ou à surmonter les mirages des sables et à dissiper les mystères qui jalonnent sa route, en digne émule de Sherlock Holmes et d’Indiana Jones ?

Mon avis

 
Une lecture agréable et dépaysante qui nous amène en Egypte sur les traces de la civilisation des pharaons.

Le récit met un peu de temps à démarrer. Au début, on a un peu de mal à savoir ou l’autrice veut en venir. D’autant plus que je m’attendais à un roman policier et qu’on met un bon moment avant d’en arriver là mais comme il s’agit du premier tome d’une longue série, l’autrice a pris le temps de présenter ses personnages.

On fait donc la connaissance d’Amelia Peabody, célibataire trentenaire qui décide après la mort de son père d’utiliser l’héritage qu’elle a reçu pour assouvir sa curiosité et sa soif de découvertes en voyageant autour du monde. Mais à l’époque, pas question pour une femme de voyager seule, aussi quand sa dame de compagnie ne peut plus l’accompagner, Amelia décide d’engager Evelyn, une jeune fille en détresse rencontrée par hasard à Rome. Les deux femmes s’embarquent donc pour l’Egypte où elles rencontrent deux archéologues travaillant sur des fouilles. Et c’est là que la partie roman policier commence quand un mystérieuse momie attaque leur campement.

Bon, clairement, l’intrigue policière est un peu légère mais ce n’est pas gênant surtout pour moi qui ne suis pas fan du genre. J’ai surtout apprécié le côté aventure sur fond historique avec un soupçon de romance et surtout, j’ai aimé les personnages que j’ai trouvé vraiment attachants. Le roman a un style un peu désuet qui peut rebuter certains lecteurs, mais de mon côté, ça ne m’a pas gêné car je trouve que ça colle bien avec l’époque où se passe l’histoire.

Un crocodile sur un banc de sable est le premier tome d’une série de 16 volumes et si je ne suis pas sure de lire toute la série, je pense tout de même lire à l’occasion le suivant pour connaitre la suite des aventures d’Amelia et Evelyn.

4/5

Long week-end – Joyce Maynard

 

Quatrième de couverture

 
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s’abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s’améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles. Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adele vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial. Et là, planté devant le présentoir des magazines où il essaye de feuilleter Playboy, Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s’impose à Henry : Frank, un taulard évadé, condamné pour meurtre… Pendant quatre jours, le trio va vivre un surprenant huis-clos, chacun se révélant un peu plus au fil des heures. Et, vingt ans plus tard, avec émotion et humour, Henry révélera les secrets de ce long week-end qui lui a appris à grandir…

Mon avis

 
J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai dévoré très rapidement tant j’avais envie de savoir comment cet incroyable huis-clos allait se terminer.

Ce qui m’a plus surtout, ce sont les personnages, notamment Henry le narrateur de cet histoire. Joyce Maynard réussit haut le main le pari de se mettre dans la peau d’un ado de treize ans, paumé entre une mère fantasque et un père qui a refait sa vie.

La construction du récit est également extrêmement habile et permet de maintenir l’intérêt du lecteur tout au long du roman. J’ai adoré découvrir par petits bouts l’histoire de Franck et le passé d’Adele. Les personnages sont tous finement décrits avec leurs qualités et leurs failles. Ce ne sont pas des personnages banals loin de là. Franck et Adele ont tous les deux beaucoup souffert et pendant cette parenthèse du week-end du Labor Day ils vont oublier pour un temps leur solitude et rêver d’un autre avenir.

Bref, je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs. C’est vraiment un roman très réussi que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire et il est certain que je lirai d’autres livres de cette autrice à l’avenir.

4,5/5

L’épreuve tome III : Le remède mortel – James Dasher

Quatrième de couverture

 
Le WICKED a tout volé à Thomas : sa vie, sa mémoire et maintenant ses seuls amis. Mais l’épreuve touche à sa fin. Ne reste qu’un dernier test… Terrifiant.
Cependant Thomas a retrouvé assez de souvenirs pour ne plus faire confiance à l’Organisation. Il a triomphé du labyrinthe. Il a survécu sur la terre brûlée. Il fera tout pour sauver ses amis, même si la vérité risque de provoquer la fin de tout.

Mon avis

 
Dernier tome de la trilogie débutée par Le Labyrinthe et un peu déçue par ce dernier volume qui m’a laissée sur ma faim. Il y a beaucoup d’action dans ce tome mais le fond de l’histoire n’avance pas vraiment et on finit le livre avec quasiment autant de questions qu’on en avait en l’ouvrant.

Après avoir subi les épreuves du labyrinthe et de la la terre brulée, Thomas refuse de retrouver les souvenirs qu’on lui a effacé bien qu’on lui garantisse que les épreuves sont finies et que le Wicked est sur le point de trouver un remède contre la braise. Dès le début, on retrouve donc la fameuse question « Wicked is good or not ? ». Il faut dire que leurs méthodes discutables ne plaident pas en leur faveur donc difficile de trancher.

Mais pour Thomas, c’est sur le Wicked n’est pas bon et il va tout faire pour contrecarrer ses plans. Le voici donc dans la ville de Denver où vivent des milliers d’habitants encore sains mais dans la peur perpétuelle de la contamination. Dans le contexte actuel, c’est particulièrement intéressant de découvrir le monde en proie à la pandémie. Et franchement, les conditions de vie des personnes malades font vraiment froid dans le dos.

Ce troisième tome est rythmé et se lit bien, pressé que l’on est d’avoir le fin mot de l’histoire. Sauf que malheureusement, on arrive à la fin sans l’avoir ce fameux fin mot de l’histoire et ça, c’est terriblement frustrant. Trop de questions restent en suspens alors qu’il s’agit du dernier tome de la saga et donc qu’on s’attend à avoir toutes les réponses à nos questions. Mais non, même la fin n’en est pas vraiment une, comme si l’auteur se gardait la possibilité de faire un quatrième tome.

Dommage car globalement, c’est une trilogie plaisante à lire. Malgré quelques petits défauts, ces trois tomes m’ont fait passé un bon moment et si Le remède mortel n’était pas le dernier tome, je pourrais m’en contenter. Mais là, ce n’est pas une conclusion digne de ce nom, en tout cas, clairement pas à la hauteur de mes attentes et je ressors donc de ma lecture déçue et dubitative. J’ai vu que James Dashner a écrit 3 autres livres dans le même univers, 2 prequels et un consacré à Newt. Je ne suis pas sure de les lire même si j’avoue que je suis curieuse de voir si ces livres pourraient éclairer ma lanterne sur certains points.

3,5/5

Le destin d’un homme – Jeffrey Archer

Quatrième de couverture

Un coup de feu retentit. Dans les bois, un vol de sansonnets s’élève. Mais à qui appartient la silhouette qui s’effondre à terre ? Harry Clifton se prépare à écrire un nouveau roman, le chef-d’œuvre de toute une vie, tandis que sa femme, Emma, reçoit un appel inattendu : Margaret Thatcher, récemment élue Première ministre, lui propose un poste. De leur côté, Giles et Karin assistent, émus, à la chute du mur de Berlin. Fidèle à elle-même, Lady Virginia cherche à tout prix à se refaire une santé financière et ne se prive pas d’essayer de ternir la réputation des Clifton et des Barrington.
Rebondissements, drames et retournements de situation, ce dernier volet conclut avec émotion une saga qui a transporté des millions de lecteurs à travers les époques et les continents.

Mon avis

Et voici le dernier tome de la saga consacrée à la famille Clifton. Nous avions rencontré Harry Clifton enfant dans les années 20, le voici maintenant au crépuscule de sa vie dans les années 80-90.

Ce tome est à l’image des autres tomes de la saga. Vous ne serez pas dépaysés et y retrouverez des intrigues et magouilles en tout genre et la suite des aventures des familles Barrington et Clifton toujours au plus près de l’histoire du moment. Ici, donc, ils seront aux premières loges pour voir Margaret Thatcher arriver au pouvoir et voir la chute du rideau du fer.

Et bien sûr, il y a toujours les personnage secondaires qui tentent de leur mettre des bâtons dans les roues avec plus ou moins de succès. Encore une fois, Virginia ne recule devant rien quand il s’agit d’argent. Mais bizarrement, bien qu’elle soit totalement sans scrupule, c’est un personnage qui m’amuse par son ingéniosité et sa façon de retomber toujours sur ses pattes.

Quant à la fin, elle est particulièrement émouvante, préparez vos mouchoirs si vous avez l’âme sensible. Il n’est pas facile de quitter des personnages auprès desquels on a passé tant d’années même si Jeffrey Archer nous offre une très belle fin qui permet de conclure en beauté cette passionnante saga familiale que je vous recommande de découvrir si ce n’est pas déjà fait.

4,5/5

Tomes précédents

Seul l’avenir le dira

Les fautes de nos pères

Des secrets bien gardés

Juste retour des choses

Plus fort que l’épée

Le temps est venu