Sa majesté des fèves – Eve Borelli

Je continue mes lectures pour le Cold Winter Challenge avec la catégorie Pôle Sud du menu Marcher dans la neige.

Quatrième de couverture

 
Lucien, dernier fabricant de fèves de France, désespère : l’âge d’or des féviers est révolu, il vient de mettre la clef sous la porte et, pour couronner le tout, sa petite amie plie bagage. Heureusement, sa sœur Cristalline ne l’entend pas de cette oreille. Pour une lanceuse de disque de son niveau, la défaite n’est pas une option. Elle met donc au point un plan follement insensé pour sauver son frère : destination Londres pour rencontrer la reine Élisabeth, grande adepte de galettes des rois, et devenir son févier officiel ! Commence alors un périple rocambolesque en compagnie de Roméo, le fils de Cristalline, qui traîne un vague à l’âme inexplicable, mais aussi de son infâme caniche Micheline Ostermeyer, sans compter la rencontre d’un ex-détenu au cœur d’artichaut et d’une danseuse boiteuse à la beauté renversante.

Mon avis

 
Un roman super distrayant que je recommande si vous avez un petit coup de mou et que vous avez envie de vous évader de votre quotidien.

Entre road novel et feel-good book, Sa majesté des fèves nous entraine sur la route de Londres en compagnie de personnages haut en couleurs. C’est bourré d’humour, souvent déjanté parfois même totalement irréaliste mais c’est hyper touchant.

On s’attache très vite à Lucien, au 36ème dessous de devoir abandonner un travail qu’il adore, à Romeo qui a perdu brusquement sa joie de vivre, à Twix qui lutte contre ses démons et à Maguelone qui doit reconstruire sa vie après une blessure qui l’empêche de poursuivre sa carrière de danseuse. Tous sont à un moment délicat de leur vie et vont se retrouver boostés, parfois un peu contre leur gré, par Cristalline qui n’a pas froid aux yeux et n’hésite pas à se battre quand c’est nécessaire au sens propre comme au figuré.

Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le voyage des futurs lecteurs mais si vous cherchez un livre pour accompagner votre galette des rois, n’hésitez à embarquer vous aussi direction Londres, vous ne serez pas déçu du voyage.

4/5

Falalalala – Emilie Chazerand

Nouvelle lecture pour le Cold Winter Challenge! Je m’attaque au menu Cocooning hivernal et à la catégorie Bonhomme en pain d’épice.

Quatrième de couverture

 
Chez les Tannenbaum, on est petit. Trois générations d’achondroplases, soit sept naines, gèrent ensemble Tannenland, le paradis réduit des animaux miniatures. Deuxième curiosité alsacienne après la cathédrale de Strasbourg, experte en Bredele et productrice des meilleurs shows de Noël de la région, cette famille n’a rien d’ordinaire. Sauf peut-être Richard, 19 ans, le seul garçon de la tribu. Le seul grand, aussi. L’exception à la règle, la mouche dans le lait. Tout aurait pu néanmoins rester ainsi, si… Si le coeur de Lulu Tannenbaum, 16 ans, ne s’était pas déglingué ! Si la Syrie n’était pas en guerre. Et si Hervé Vilard était juste un chanteur.

Mon avis

 
Un roman bourré d’humour et vraiment original.

La famille Tannebaum est unique en son genre. Sept femmes atteintes de nanisme et un seul garçon de taille normale qui plus est. Forcément, il se sent un peu seul et à part dans la maison familiale où tout est à l’échelle de ses parentes et où lui détonne. Heureusement, il est très proche de sa famille et une tendresse particulière le lie à sa cousine Ludovika. Sauf qu’un jour, Lulu fait un malaise et on lui diagnostique une maladie de cœur. Le quotidien bien rodé de Tannenland va être mis à mal et quelques secrets de famille vont sortir des placards.

C’est un roman un peu inclassable, une tragi-comédie de Noël qui aborde des sujets lourds comme la différence, la maladie et le racisme mais toujours sur un ton humoristique. Un humour parfois un peu trash, Emilie Chazerand ne mâche pas ses mots et n’hésite pas à appeler un chat un chat. Si vous êtes allergiques à la vulgarité, passez votre chemin car il y a pas mal de termes crus qui peuvent choquer les oreilles sensibles.

Pour ma part, ça ne m’a pas gêné. Malgré la construction un peu bancale, malgré les rebondissements parfois un peu absurdes, j’ai beaucoup aimé ce roman grâce à ces personnages haut en couleurs et tous très touchants chacun à leur manière. A chaque page, on sent tout l’amour qui lient les membres de cette famille pas comme les autres et on se sent bien parmi eux même si la vie à leurs côtés n’est pas de tout repos. Et puis, il y a l’ambiance de Noël qui est bien présente avec le calendrier de l’avent grandeur nature et la confection des Bredele, les petits biscuits alsaciens traditionnels.

Bref, c’est un roman qui ne plairait clairement pas à tout le monde mais pour ma part, j’ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de la famille Tannenbaum qui est capable en un instant de vous faire passer du rire aux larmes et inversement.

4/5

La vie a plus d’imagination que nous – Clarisse Sabard

Voici une lecture non prévue initialement dans ma PAL du Cold Winter Challenge mais qui rentre parfaitement dans la catégorie All I want for Christmas du menu Magie de Noël.

Quatrième de couverture

 
Après sa récente rupture avec Clément, Léna redoutait une fois encore les vacances de Noël dans sa famille quelque peu agitée. Mais elle n’imaginait pas avoir affaire à un nouveau cataclysme. Cette fois, c’est son père qui fait des siennes !
Une semaine, avant Noël, la voilà forcée de venir le chercher à l’hôpital, car il a été ramassé ivre mort devant la grille du cimetière de Vallenot… Qu’est-ce qui lui a pris ? Et pourquoi a-t-il rompu avec sa dernière conquête ?
Comme si cela ne suffisait pas, sa mère a décidé de la recaser avec Clément, Mamie Jacotte l’a inscrite en secret sur un site de rencontres et son oncle Xavier a invité un SDF pour les fêtes… Cette année, encore, les vacances ne s’annoncent pas de tout repos !

Mon avis

 
Après La vie est belle et drôle à la fois, nous retrouvons la famille Pichon l’année suivante pour de nouvelles fêtes de fin d’année en famille. Et encore une fois, ce ne sera pas un long fleuve tranquille. D’abord, parce que Léna a le cœur brisé suite à une rupture et ensuite parce que son père est à l’hôpital et que sa grand-mère a invité sa sœur qu’elle n’a pas vu depuis des années accompagnée de sa petite fille adolescente qui traverse un moment difficile.

Comme dans le premier tome, tout ce petit monde va cohabiter tant bien que mal entre disputes et moments de complicité. Là encore, il y aura aussi quelques révélations de secrets de famille au programme même si, bon, j’avais deviné dès le début ce qui se tramait du côté du père de Lena.

Ca n’en reste pas moins une comédie familiale sympathique à lire pour la période des fêtes de fin d’année. Les personnages sont attachants, l’écriture pleine d’humour et l’ambiance de Noël bel et bien présente.

Bref, j’ai passé un bon moment et je me réjouis d’avance de lire l’année prochaine le troisième tome consacrée à Lena et à sa famille : Et nous danserons sous les flocons.

4/5

En attendant Doggo – Mark Mills

Deuxième lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge! Cette fois-ci, je m’attaque au menu Automne douceur de vivre et à la catégorie « J’ai un dragon et j’hésiterai pas à faire feu! ».

Quatrième de couverture

 
De l’amour, de l’humour et du chien ! Comédie so british, roman feel-good bourré de tendresse, En attendant Doggo est un vrai coup de cœur.
Dire de Dan qu’il traverse une mauvaise passe serait très en dessous de la réalité : alors qu’il vient de perdre son boulot, sa petite amie lui annonce qu’elle le quitte. Cerise sur le cupcake, elle lui laisse Doggo, le chien le moins sexy que la Terre ait porté, mélange inédit de labrador et de pékinois.
Malgré leur méfiance réciproque, l’un et l’autre ont un point commun : leur profonde solitude. Et tandis que Doggo révèle peu à peu d’improbables charmes, dont un étonnant capital sympathie, assorti d’une inexplicable fascination pour l’actrice Jennifer Aniston, Dan, lui, fendille sa carapace de trentenaire égocentrique pour dévoiler une âme sensible, qui n’attendait que de prendre soin d’un autre…
Entre l’animal revêche à moitié chauve et le loser patenté, c’est le début d’une véritable et hilarante complicité. Nouveau job, nouvelles conquêtes, nouveau destin… Et si Dan avait rencontré en Doggo son plus formidable allié, le plus inattendu des Cupidon ?

Mon avis

 
Un livre sympathique à lire pour tous les amoureux des chiens.

Doggo, à défaut d’être mignon, est vraiment très attachant. Quant à son nouveau maître Daniel, on prend plaisir à suivre son évolution et à voir comment la présence de Doggo va petit à petit l’amener à changer de vie.

C’est léger et drôle avec de temps en temps des passages émouvants et quelques réflexions sur le monde impitoyable du travail. Et en prime, il y a une petite romance mignonne.

Bref, pas la peine de disserter pendant des heures, En attendant Doggo est un roman plaisant à lire, divertissant et touchant qui plaira à coup sûr aux amoureux des animaux.

4/5

Bridget Jones tome III : Folle de lui – Helen Fielding

 

Quatrième de couverture

 
Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l’homme idéal: Bridget is back !

Elle n’est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d’amis qu’elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique.
Le grand Mark Darcy avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d’un trentenaire sexy (et quelque peu immature). Mais pour combien de temps? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles. Les mésaventures de cette Bridget plus posée et plus mûre n ont rien perdu de leur piquant. Au contraire.

Un roman pétillant et audacieux qui plaira aux fans de la première heure, qui ont vieilli avec Bridget et se reconnaîtront dans cette quinqua toujours aussi drôle…

Mon avis

 
Alors, le retour de Bridget Jones vingt ans après, qu’est-ce que ça donne ? Bah franchement je m’attendais à pire alors j’ai plutôt bien aimé.

Dans un premier temps, j’ai un peu levé les yeux au ciel devant le peu de maturité de Bridget qui tombe toujours dans les mêmes obsessions alors qu’elle est mère de famille. Mais que voulez-vous, Bridget reste attachante malgré tout et je suis laissée embarquée une nouvelle fois dans ses mésaventures car, oui, Bridget est toujours aussi gaffeuse et maladroite. Mais c’est ce qui fait son charme!

La nouveauté de ce tome, c’est l’omniprésence des réseaux sociaux qui n’existaient pas à l’époque des deux premiers. Bon, j’avoue, les échanges de Tweet et l’obsession de Bridget pour avoir de nouveaux followers est un peu agaçante à la longue mais l’autrice ne pouvait pas décemment pas faire l’impasse sur cela, pas plus que sur les multitudes de sites de rencontres. Pour Bridget, c’est sûr, la vie de célibataire a bien changé.

Au delà du côté humoristique, j’ai été touché par le courage et la résilience dont fait preuve Bridget pour surmonter son deuil, continuer à être une bonne mère pour ses enfants et avancer malgré son chagrin. Certes, ce n’est pas le point le plus mis en avant par l’autrice qui reste dans la lignée des tomes précédents et se concentre avant tout sur le côté Miss Catastrophe du personnage pour faire rire le lecteur à ses dépens mais malgré tout, sa détermination devant l’adversité force le respect.

Bref, malgré quelques petits défauts, j’ai apprécié de retrouver une Bridget plus âgée mais toujours aussi drôle et touchante. Si vous aimez les deux premiers, je pense que celui-ci vous plaira également, rien que pour le côté nostalgique et le plaisir de retrouver Bridget dans toute sa splendeur 😉

4/5

Les soeurs Carmines tome III : Dolorine à l’école – Ariel Holzl

 

Deuxième lecture bonus pour le Cold Winter Challenge et 17ème lecture en tout qui marque la fin de cette édition 2020-2021. Je termine le challenge avec le menu Hiver obscur et la catégorie Fantômes des Noël passés. Vivement la prochaine édition 🙂

Quatrième de couverture

 
L’école de la vie n’a point de vacances. Même quand on y meurt.
Pour Dolorine Carmine, la rentrée des classes est une bonne occasion de se faire de nouveaux ennemis. Cependant, la fillette n’a pas trop l’habitude de parler avec les vivants. Les fantômes, en revanche…
Dans le pensionnat bizarre où elle a atterri, les spectres manquent pourtant à l’appel. Ont-ils été chassés par les horreurs des environs ? À moins qu’ils ne travaillent au laboratoire de Miss Elizabeth, la nouvelle institutrice ?
Personne ne semble avoir la réponse.
Monsieur Nyx veut tout brûler.
Mais Dolorine reste optimiste : en fouinant partout, elle finira bien par les retrouver !
Un peu de curiosité n’a jamais tué personne… si ?

Mon avis

 
Troisième et dernier tome de la série Les sœurs Carmine et malheureusement, c’est celui que j’ai le moins aimé alors que c’était celui qui me semblait le plus prometteur.

J’avais beaucoup aimé le personnage de Dolorine dans les deux premiers tomes, du coup, je me réjouissais de lire un tome entièrement consacrée à elle et à son fidèle compagnon Monsieur Nyx. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et je dois même avouer m’être un peu ennuyée lors de ma lecture.

L’ambiance du pensionnat est lugubre à souhait, heureusement qu’il y a la touche d’humour d’Ariel Holzl pour alléger l’atmosphère, parce que ça fait froid dans le dos. Pour Dolorine toutefois, ce n’est pas l’ambiance lugubre de l’école qui l’inquiète mais le fait qu’il n’y ait aucun fantôme dans l’enceinte de l’école, elle qui d’habitude en voit partout.

Comme ses sœurs avant elle, la fillette n’a pas froid aux yeux et n’hésite pas à se lancer dans une enquête périlleuse pour savoir où sont passés les ectoplasmes En tant que petite nouvelle au pensionnat, elle va subir divers mauvais coups de la part de ses camarades et devra donc s’allier à un vampire pour son enquête. Une enquête qui, bien sur, va l’amener à vivre toute une série de situations plus rocambolesques les unes que les autres.

Bref, sur le papier ça semble très bien mais au final, je n’ai pas été transportée par ce tome comme je l’ai été pour les deux autres. C’est peut-être la lassitude ou le côté un peu trop enfantin de ce tome.

Toujours est-il que je vous recommande tout de même cette série car l’univers de Grisaille vaut clairement le détour et les sœurs Carmines ainsi que le style d’Ariel Holzl gagnent à être connus.

3.5/5

Joyeux suicide et bonne année – Sophie de Villenoisy

 

10ème lecture pour le Cold Winter Challenge et premier menu bouclé avec cette lecture pour la catégorie Chocolat chaud qui me permet donc de compléter Au chaud devant la cheminée 🙂

Quatrième de couverture

 
« Tu fais quoi à Noël ?
Moi je me suicide et toi ? »

Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais à quarante-cinq ans c’est ma meilleure option. Ce n’est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j’abandonnais mari et enfants. Je n’ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer.
Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi.
Deux mois c’est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait.

Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année est un antidote à la solitude, un hymne à la vie raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy.

Mon avis

 
Un roman plein d’humour qui démarre sur une décision radicale. Sylvie Chabert, juriste de 45 ans à la vie banale, vient de perdre son père, sa dernière attache dans ce monde. Elle décide alors que sa vie n’a plus aucun intérêt et qu’elle mettra donc fin à ses jours d’ici la fin de l’année. Mais avant, elle va voir un psy pour lui confier sa décision, psy qui, contre toute attente, n’essaie pas de la dissuader mais lui lance des défis pour occuper ses deux derniers mois avant de tirer sa révérence.

Bien sûr, vous le voyez venir, ces défis vont faire souffler un vent de folie et un grand vent de nouveauté sur la vie morne et poussiéreuse de Sylvie. Au point de reconsidérer sa décision ? Il faudra le lire pour le savoir 😉

Bref, c’est une petite comédie sympathique, j’ai ri des mésaventures de Sylvie qui essaie, en parfaite bonne élève, de relever les défis de son psy à la lettre au point de se mettre dans des situations rocambolesques. J’ai été émue aussi du mal-être de Sylvie et triste qu’elle ait attendu si longtemps avant de se décider à tenter de nouvelles choses.
On pourrait reprocher à l’intrigue d’être un peu convenue et sans grande surprise mais pour ma part, j’ai été touchée par Sylvie que j’ai trouvé très attachante. J’ai beaucoup aimé découvrir son histoire qui donne de l’espoir en la vie même quand tout parait joué d’avance.

C’est un donc un petit roman sympathique et sans prétention, parfait à lire si vous voulez vous détendre sans vous pendre la tête.

4/5

Le jour où Anita envoya tout balader – Katarina Bivald

 

9ème lecture pour le Cold Winter Challenge et 2ème pour le menu Hiver mystérieux. Cette fois-ci, je m’attaque à la catégorie New year, new me.

Quatrième de couverture

 
L’été de ses dix-huit ans, Anita Grankvist s’était fixé trois objectifs : apprendre à conduire une moto, acheter une maison, et devenir complètement indépendante. Presque vingt ans plus tard, elle mène une petite vie tranquille, un peu fade, seule avec sa fille Emma, et travaille au supermarché local. Quand cette dernière part à l’université, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, renoue le contact avec sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Qu’il est doux de se dire qu’il n’est jamais trop tard pour profiter de la vie… Et n’est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d’adolescence à l’approche de la quarantaine?

Mon avis

 
Une lecture agréable mais sans plus. La quatrième de couverture et le titre du roman faisait penser à un gros changements de vie, presque une révolution mais au final, il ne s’agit pas du virage à 180 degrés auquel je m’attendais. Du coup, j’avoue, j’ai été un peu déçue. Tout au long du roman je m’attendais à ce que ça décolle, qu’Anita envoie vraiment tout balader et change de vie mais en fait, son changement est plus progressif et moins spectaculaire que ça. Ce qui, je le reconnais, est bien plus réaliste.

Au delà cette déception sur le fond du livre, j’ai tout de même bien apprécié ma lecture. Anita est très attachante, c’est une excentrique mais qui vit la vie d’une femme banale ce qui est plutôt inhabituel.  Pendant 18 ans, elle n’a vécu que pour sa fille et maintenant qu’elle a quitté le nid, elle ne sait plus quoi faire de ses soirées et de ses week-ends.

Le ton du roman est majoritairement humoristique. Anita se met dans des situations improbables lorsqu’elle se retrouve à prendre des cours de moto alors qu’elle n’a même pas le permis voiture ou lorsqu’elle donne un coup à l’équipe chargée de la Journée de la Ville, une manifestation ennuyeuse où personne n’a envie de se rendre et que personne n’a envie d’organiser.

Bref, c’est une lecture sympathique et distrayante qui évoque de façon humoristique et un peu superficielle le passage de la quarantaine et le syndrome du nid vide. J’ai passé un bon moment en compagnie de tous les personnages mais ce n’est pas un roman qui restera dans mes annales.

3,5/5

Le noëlosaure – Tom Fletcher

 

Pour cette deuxième lecture pour le Cold Winter Challenge , j’ai attaqué le menu Au chaud devant la cheminée avec la catégorie Vitrine de Noël 🙂

Quatrième de couverture

 
Oubliez tout ce que vous savez sur le pôle Nord. Coupez-vous une généreuse part de pain d’épice, installez-vous au coin du feu, et préparez-vous à rencontrer :
un garçon nommé William Molleroue ;
son père, M. Bob Molleroue ;
le Père Noël (le vrai !) ;
un elfe du nom de Trompnez ;
Brenda Gassante, la fille la plus méchante de l’école (voire du monde entier) ;
un bien vilain bonhomme qui se fait appeler le Chasseur ;
et le dinosaure le moins ordinaire qui soit…

Mon avis

 
Un roman jeunesse sympa à lire pour tout ceux qui aiment Noël et les dinosaures et qui ont gardé une âme d’enfant.

Les illustrations sont très belles et permettent de bien s’immerger dans l’histoire qui est très prenante. Il y a de l’action, de l’émotion et bien sur une bonne dose de magie de Noël, parfaite pour la saison. C’est également bourré d’humour avec notamment les elfes du père Noël qui ne parlent qu’avec des rimes 😀

Et cerise sur le gâteau, c’est un livre avec un très beau message de tolérance et de persévérance qui donne envie de s’accrocher à ses rêves et de tout faire pour qu’ils se réalisent.

Bref, si vous avez envie d’embarquer dans une folle aventure avec un dinosaure mignon à un souhait, un petit garçon qui se sent un peu perdu et un chasseur qu’on adore détester, si vous rêvez de découvrir le pôle Nord et les créatures magiques qui y vivent, n’hésitez pas à vous plonger dans ce joli roman qui vous donnera à coup sur le sourire aux lèvres 🙂

4,5/5

Will & Will – John Green & David Levithan

 

Quatrième de couverture

 
Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de cœur portent la poisse, tout le temps. Alors dans la vie, autant se faire discret. Son meilleur ami, Tiny Cooper, est à la fois une bénédiction et une vraie plaie : ami fidèle et rayonnant, il est aussi ouvertement gay que corpulent et n’a pas l’habitude de passer inaperçu. À l’autre bout de la ville, un adolescent en pleine déprime assume mal sa différence. Le hasard veut qu’il se nomme lui aussi Will Grayson…

Mon avis

 
Un livre très sympa qui parle du mal-être de l’adolescence sans être plombant. Au contraire, c’est bourré d’humour même quand ça touche à des sujets délicats comme la dépression.

J’ai beaucoup aimé la construction du livre, l’alternance de chapitre en chapitre entre les deux Will Grayson qui ont chacun leur style et leur personnalité et auxquels il est facile de s’attacher.
Et bien sur, j’ai adoré le personnage de Tiny Cooper, qu’on pourrait considérer comme un personnage secondaire mais qui est en fait le personnage clé de l’histoire, celui qui va faire le trait d’union entre les deux Will. C’est un adolescent hors norme avec une personnalité très marquée et qui, à l’image du roman, est à la fois terriblement drôle et tellement touchant.

Ne vous attendez pas à beaucoup d’action ni à un suspense insoutenable, le roman est plutôt une tranche de vie d’adolescents qui n’ont rien d’extraordinaire mais qui rencontrent, comme tous les adolescents, des difficultés pour grandir et trouver leur place soit parce qu’ils sont hors normes comme Tiny, soit parce qu’ils souffrent de dépression comme l’un des deux Will ou encore parce qu’ils ont tellement peur de souffrir qu’ils préfèrent vivre à moitié endormi comme l’autre Will.

Bref, une lecture agréable, qui m’a fait rire mais qui peut aussi mettre la larme à l’œil. C’est un brin loufoque parfois, notamment, la scène finale, mais pour ma part, j’ai passé un très bon moment avec ces ados.

4/5