Five feet apart – Rachael Lippincott

 

Quatrième de couverture

 
Stella Grant a dix-sept ans, et elle a passé une bonne partie de sa vie à l’hôpital. Atteinte de mucoviscidose, elle maîtrise scrupuleusement sa situation, enchaînant les to-do list, suivant ses traitements et les recommandations des médecins à la lettre. Alors qu’elle attend une greffe de poumons, elle retourne à l’hôpital pour quelques semaines.
Alors qu’elle suit sa routine quotidienne, elle rencontre un nouveau patient, Will, atteint par la même maladie qu’elle. Malheureusement, le jeune homme souffre également d’une bactérie fatale qui lui interdit toute chance d’obtenir une greffe de poumons. Si Stella l’attrape, elle peut dire adieu à la greffe.
Les deux adolescents ont donc l’interdiction absolue de s’approcher à moins de deux mètres. Malgré cette obligation, Will et Stella se rapprochent peu à peu et tombent amoureux. Ils doivent alors user de stratagèmes pour semer les infirmières et passer du temps ensemble. Très vite, cette distance entre eux ne rime plus avec sécurité, mais avec punition.

Mon avis

 
Un roman très touchant qui m’a beaucoup rappelé Nos étoiles contraires. Il faut dire que le sujet se ressemble. Deux ados atteints d’une maladie grave qui tombent amoureux, c’est difficile de ne pas faire le lien.
Mais si la situation était déjà compliquée dans Nos étoiles contraires, ici en plus, les deux amoureux doivent rester à distance pour éviter la transmission de bactéries ou de virus qui pourraient leur être fatale.

Le récit alterne entre le point de vue des deux personnages :  un chapitre est consacré à Stella, un autre à Will. C’est un peu perturbant au début mais heureusement, on s’y fait vite et ça permet de bien voir le contraste entre Stella toujours battante malgré plus de 10 ans de lutte contre la maladie et Will qui, depuis qu’il a contracté la bactérie, voudrait quitter l’hôpital et vivre libre le peu de temps qu’il lui reste à vivre.

C’est un roman très émouvant qui montre les difficultés de vivre avec une maladie qui ne laisse pas beaucoup d’espérance de vie, l’espoir d’être greffé pour gagner quelques années et les contraintes des longs séjours à l’hôpital alors que les proches continuent de vivre leur vie. C’est triste et touchant de voir que ces ados connaissent l’hôpital comme leur poche. A force d’y séjourner, c’est devenu leur deuxième maison et le personnel soignant leur deuxième famille.

L’histoire d’amour est très émouvante sans jamais basculer dans la mièvrerie. Elle est triste, bien sûr, vu les circonstances mais très belle. Et les deux adolescents font preuve d’une maturité étonnante. On aurait vraiment envie qu’ils puissent vivre leur histoire normalement mais bien sur, à ce jour, il n’y a aucun traitement qui permette de guérir de la mucoviscidose.

Bref, malgré un sujet grave, l’auteure a réussi à faire un roman plein d’humour, d’espoir et d’amour, un roman qui vous fera pleurer mais qui vous fera aussi sourire et qui vous donnera envie de profiter de chaque instant.

4,5/5

Quatuor – Vikram Seth

Quatrième de couverture

 
Un visage aperçu à la fenêtre d’un bus, une lettre qui n’aurait jamais dû être lue, un musicien qui vit avec le secret espoir de retrouver son premier amour…
Quatuor est le roman de l’amour pour une femme, perdue, retrouvée puis à nouveau perdue.
Le roman de la musique ou comment la passion de la musique peut être la passion d’une vie. Le roman de Michael, de Julia et de l’amour qui les unit.

Mon avis

 
Un roman qui plaira aux amateurs de musique classique. Malheureusement, je dois avouer que je suis plutôt ignare en la matière. Je n’ai jamais joué d’un instrument de musique autre que la flûte à bec du collège alors forcément, je n’ai pas tout saisi lors des nombreux passages techniques sur les répétitions du quatuor. C’est dommage mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture.

J’ai été très touchée par Michaël et Julia, par leur histoire d’amour compliquée mais très forte. J’avoue par contre n’avoir pas toujours saisi toutes les subtilités des réactions de Michaël. Je ne sais pas si l’auteur a voulu délibérément rester dans le flou ou si c’est moi qui n’ai pas su lire entre les lignes.
J’ai mieux compris Julia, ses doutes et ses hésitations face à cette histoire d’amour qui l’a laissé brisée dix ans auparavant et qui bouleverse à nouveau la vie qu’elle s’était reconstruite.

C’est un très beau roman sur l’amour et la passion. L’amour au sens romantique du terme mais aussi et surtout l’amour de la musique et le besoin viscéral qu’ont ces musiciens de pratiquer leur art malgré les difficultés.

Bref, même si je n’ai pas pu en profiter à 100% à cause de mon manque de connaissances musicales, j’ai passé un très bon moment avec ce livre que je recommande particulièrement à tous les mélomanes.

4/5

Une joie féroce – Sorj Chalandon

Quatrième de couverture

 
Jeanne est une femme formidable. Tout le monde l’aime, Jeanne.
Libraire, on l’apprécie parce qu’elle écoute et parle peu. Elle a peur de déranger la vie. Pudique, transparente, elle fait du bien aux autres sans rien exiger d’eux. A l’image de Matt, son mari, dont elle connaît chaque regard sans qu’il ne se soit jamais préoccupé du sien.
Jeanne bien élevée, polie par l’épreuve, qui demande pardon à tous et salue jusqu’aux réverbères. Jeanne, qui a passé ses jours à s’excuser est brusquement frappée par le mal. « Il y a quelque chose », lui a dit le médecin en découvrant ses examens médicaux. Quelque chose. Pauvre mot. Stupéfaction. Et autour d’elle, tout se fane. Son mari, les autres, sa vie d’avant.

Mon avis

 
J’adore Sorj Chalandon. Chacun de ses livres a été pour moi un bonheur de lecture. Tous différents mais tous avec sa si belle plume qui nous transporte là où il a décidé de nous emmener.

Cette fois-ci, il a choisi de traiter le thème du cancer. Jeanne a 39 ans et apprend subitement qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Le ciel lui tombe sur la tête et comble de malchance, son mari n’est d’aucun secours. Et le mot est faible! J’ai été vraiment choquée par sa réaction et son attitude vis-à-vis de sa femme. Comment peut-on faire preuve d’autant d’insensibilité ?

C’est donc seule qu’elle va affronter la maladie et le lourd traitement. Enfin, c’est ce qu’elle pense jusqu’au moment où elle rencontre Brigitte à une séance de chimiothérapie. Comme elle, Brigitte a un cancer mais contrairement à elle, Brigitte est une femme forte, un roc sur lequel Jeanne va pouvoir s’appuyer.

J’ai trouvé touchante l’amitié qui se noue entre Jeanne, Brigitte, sa compagne Assia et la jeune Mélodie, une autre malade du cancer que Brigitte a prise sous son aile. Au contact de ces femmes et face à l’épreuve de la maladie, Jeanne va apprendre à se battre, à devenir plus forte, à s’affirmer. Jusqu’à commettre une vraie folie au nom de l’amitié et de la solidarité.

J’ai beaucoup aimé suivre le parcours de Jeanne, qui nous partage au quotidien ses difficultés face à sa maladie, ses moments de doute, sa solitude, la perte de son fils mais aussi son courage, sa détermination et ses petites victoires.

C’est un roman assez spécial qui commence comme un drame personnel mais qui se transforme en un roman à suspense où on a hâte de tourner les pages pour savoir comment ça va tourner.

Au final, ce n’est pas mon préféré de Sorj Chalandon mais c’est tout de même un très bon cru. Vivement le prochain!

4/5

New York odyssée – Kristopher Jansma

Quatrième de couverture

 
Irene, Jacob, William, George et Sara, inséparables depuis l’université, viennent de s’installer à New York. Ils ont vingt-cinq ans, sillonnent la ville, naviguent entre fêtes et premiers jobs. Mais la maladie d’Irene bouleverse tout et donne une direction nouvelle à leur existence.
Avec New York Odyssée, Kristopher Jansma signe un magistral portrait de groupe avant de basculer vers le drame intime de chacun. Un roman ironique, juste et sensible sur le deuil et l’amitié.

Mon avis

 
New York Odyssée, c’est l’histoire d’un groupe de jeunes amis qui ont la vie devant eux ou du moins qui le croient jusqu’à ce l’une d’entre eux tombe gravement malade.

La première partie nous présente Irene et ses amis juste avant son diagnostic. Des jeunes adultes insouciants profitant de leur vie new-yorkaise qui vont être confrontés à la maladie, au lourd traitement qu’elle nécessite et à l’angoisse qu’elle suscite.  L’auteur ne nous épargne d’ailleurs aucun détail à ce sujet. Sur ce point, le roman me semble extrêmement réaliste même si Dieu merci, je n’ai jamais été confrontée à cette situation. Cette partie est donc particulièrement poignante à lire, voire même un peu plombante. Toutefois, j’ai été très touchée par la solidarité des amis d’Irene qui se mobilisent autour d’elle pour l’aider à traverser cette épreuve.

La deuxième partie nous montre l’après, pour chacun des personnages qui réagit chacun à sa manière et tente tant bien que mal de poursuivre sa vie. Là encore, l’atmosphère est lourde. La seule lueur d’optimisme et de bonheur dans tout ce marasme sera le mariage de Sara et George.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas un roman à lire en période de déprime. Il y a certes des pointes d’humour mais le sujet reste grave.

La plume de Jansma est très poétique, si vous êtes amateur du genre, vous devriez apprécier. Personnellement, ce n’est pas ma tasse de thé même si je reconnais que c’est beau. Un point qui m’a plus gêné, c’est la distance que l’auteur garde avec ses personnages. Pour cette raison, j’ai trouvé assez difficile de s’attacher réellement à eux. Par contre, j’ai aimé sa manière de décrire la ville de New York et j’ai apprécié la balade dans les différents quartiers.

En définitive, c’est une lecture que j’ai trouvé parfois difficile mais néanmoins assez plaisante. C’est une belle histoire d’amitié, un voyage agréable dans les rues de la grosse pomme et une évocation réaliste et poignante de la maladie et du deuil.

3.5/5

Le parfum de ces livres que nous avons aimés – Will Schwalbe

Quatrième de couverture

 
Qu’est-ce que tu lis ? C’est avec cette question que l’éditeur Will Schwalbe et sa mère, Mary Ann, brisent la glace chaque fois qu’ils se retrouvent à l’hôpital où cette dernière, atteinte d’un cancer du pancréas, doit subir des examens. De ces conversations naît un club de lecture à deux membres, qui va soutenir Will tout au long de la progression de la maladie, et même après la mort de sa mère. De Bilbo le Hobbit à La Reine des lectrices, de Mille Soleils splendides à Suite française, des Piliers de la terre à La Montagne magique, Will et Mary Ann dévorent livre après livre avec un éclectisme assumé, partagent leur impressions, se découvrent de nouvelles facettes, discutent de la vie, de la mort, de la famille, de l’importance de l’engagement de Mary Ann en Afghanistan, où elle a fait construire la première bibliothèque de Kaboul, et ce faisant se rapprochent toujours plus. Superbe lettre d’amour à une mère disparue, hommage passionné à la lecture, un livre unique en son genre, qui immortalise l’amour d’un fils pour sa mère et leur amour commun pour les livres.

Mon avis

 
Un témoignage très émouvant qui parle avec justesse et pudeur de la maladie et de l’amour des livres.

L’auteur nous dresse dans ce livre un très beau portrait de sa mère : une femme libre, indépendante et engagée qui n’a pas hésité à prendre des risques pour venir en aide à ceux qui en avait besoin. Cette femme a fait preuve face à la maladie du même courage dont elle a fait preuve pendant toute sa vie et on sent tout au long du livre toute l’admiration que son fils éprouve pour elle.

Et bien sûr, c’est un livre qui parle de livres donc, quand on aime la lecture, on ne peut qu’apprécier être le témoin des échanges entre Will et sa mère et de découvrir par leur intermédiaire de nouveaux livres. A travers leur club de lecture, Will montre le pouvoir des livres qui va bien au delà du simple divertissement : les livres nous aident à mieux nous connaitre, à mieux communiquer avec les autres et à mieux profiter de la vie tout en supportant courageusement les épreuves qu’elle nous envoie.

4,5/5

Sentinelle de la pluie – Tatiana de Rosnay

Quatrième de couverture

 
La famille Malegarde est réunie à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père, arboriste de renommée internationale. Sa femme Lauren prépare l’événement depuis deux ans, alors qu’importe les pluies diluviennes qui s’abattent sur la Ville Lumière et contrarient les retrouvailles. Mais Linden, le fils cadet, photographe charismatique, pressent que la redoutable crue de la Seine n’est pas la plus grande menace qui pèse sur l’unité de sa famille. Les secrets enfouis déferlent sous le ciel transpercé par les flots…

Mon avis

 
Sentinelle de la pluie, c’est l’histoire compliquée d’une famille dont les membres ont du mal à communiquer et qui se retrouvent le temps d’un week-end à Paris pour célébrer l’anniversaire du père.

Hasard du calendrier, la pluie qui ne cesse de tomber depuis des jours a fait dramatiquement monter le niveau de la Seine qui menace de déborder. Et ce n’est que le début des problèmes pour les Malegarde : le père fait une attaque, la mère attrape une pneumonie et la fille, seule rescapée d’un dramatique accident, est rattrapée par son mari alcoolique. Bref, c’est l’apocalypse aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Au milieu de toutes ses catastrophes qui s’enchaînent, Linden, le fils, essaie tant bien que mal de soutenir sa famille mais sa relation avec ses parents est loin d’être idyllique depuis qu’il a annoncé à sa mère son homosexualité.

Par certains côtés, c’est un roman intéressant. Les relations familiales sont disséquées sans complaisance et j’ai également apprécié la mise en scène de la montée des eaux et la description d’un Paris ravagé, en proie aux pillages. C’est effrayant, surtout quand on sait que ça pourrait réellement se produire.

Toutefois, j’ai trouvé que le roman avait beaucoup de longueurs, il n’y a au final que peu d’action et beaucoup de descriptions qui se répètent et finissent par lasser. Et la fin malheureusement m’a déçue.

Bref, c’est un roman dont le cadre est intéressant mais qui se révèle laborieux à lire car vite ennuyeux et plombant avec cette surenchère de malheurs qui s’abattent sur une même famille.

3/5

Oh Boy! – Marie-Aude Murail

Quatrième de couverture

 
Ils sont frère et sœurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d avoir. Signe particulier: fait vivre des histoires d amour torrides à ses Barbie. Ils n ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L une n est pas très sympathique, l autre est irresponsable, et… Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.

Mon avis

 
Roman jeunesse sympa à lire. C’est la première fois que je lis Marie-Aude Murail et surement pas la dernière.

Le récit est à la fois drôle et émouvant et les personnages très attachants, même ceux qui, à la base, nous apparaissent comme plutôt antipathiques.

Le roman traite de sujets graves comme l’abandon, la dépression, la différence et la maladie mais sous un angle humoristique et positif.

On compatit au sort des enfants Morlevent qui, heureusement ne manquent pas de ressource et de volonté pour ne pas être séparés. Sacré casse-tête pour la juge et l’assistante sociale qui doivent placer les enfants !
On rit également des facéties de Bart, adulescent qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée de ses trois frère et sœurs et qui va, petit à petit, se prendre d’affection pour cette fratrie hors norme.

Que dire de plus sinon que c’est un roman jeunesse intelligent et bourré d’humour, qui, à mon humble avis, plaira autant aux adultes qu’aux pré-adolescents.

4/5

Un chat nommé Darwin – William Jordan

Quatrième de couverture

 
Célibataire endurci, William Jordan est convaincu de n’avoir besoin de personne pour être heureux. Ancien biologiste, il a toujours considéré les animaux comme des objets d’étude, et traite avec condescendance ceux qui tombent sous leur charme. Mais ses certitudes sont ébranlées et sa vie transformée le jour où il trouve dans son jardin un gros chat roux qu’il adopte et baptise Darwin.Mais William découvre bientôt que Darwin est porteur d’un virus fatal. À mesure que leur relation se développe et que la santé du chat décline, cet homme froid se découvre des émotions dont il ne se serait jamais cru capable…

Mon avis

 
Ce récit de la relation entre un homme qui croyait ne pas aimer les animaux et un chat abandonné qui voulait trouver un foyer est intéressant et plaisant à lire.

Le chat sait s’y prendre pour se faire une place dans la vie de William, l’air de rien. Celui-ci a beau essayer de garder son objectivité de scientifique et analyser son comportement et celui du chat d’un œil neutre, petit à petit il se laisse attendrir et « conquérir » par Darwin, jusqu’à avoir les mêmes réactions démesurées qu’il reprochait aux amis des animaux.

C’est à la fois drôle et émouvant. Ayant des chats, je ne peux que comprendre le lien qui se tisse avec ses boules de poils et l’angoisse lorsqu’ils tombent malades. Ainsi, je me suis reconnue dans ce que traverse William : ses allers-retours chez le vétérinaire et l’alternance entre l’espoir et la résignation.

J’ai moins accroché aux longues réflexions scientifiques et philosophiques que j’ai trouvé parfois un peu longuettes mais qui restent tout de même intéressantes.

Attention, la fin est particulièrement émouvante, âmes sensibles, préparez les mouchoirs !

Bref, ce livre est un bel hommage à Darwin et à tous les autres chats qui partagent nos vies jour après jour.

3,5/5

La mélodie des jours – Lorraine Fouchet

Quatrième de couverture

 
Aujourd’hui, on guérit du cancer du sein s’il est pris à temps. C’est du moins ce qu’on dit à Lucie… Mais lorsqu’on est maman célibataire d’une petite Léa de onze ans, et qu’on se retrouve seule dans une ville où on ne connaît personne, où trouver le soutien nécessaire ? Sur le Site des Voisins, Lucie découvre, à travers les messages des uns et des autres, une solidarité insoupçonnée. Notamment Charlie, le mystérieux inconnu dont les messages provocants ou drôles l’encouragent chaque jour sur le chemin de la guérison.

Mon avis

 
Un roman très agréable à lire malgré son sujet. A 29 ans, sans crier gare, Lucie est frappé par la maladie et son monde s’écroule. Elle a peur, bien sur, mais elle doit faire bonne figure pour sa fille Léa qu’elle veut préserver à tout prix. Loin de sa famille, elle trouvera du réconfort auprès des membres du site des voisins, un forum d’entraide pour les gens de son quartier.

Ainsi, en parallèle de l’histoire de Lucie et de son combat face à la maladie, on suit également Malo qui a quitté la Bretagne pour fuir son père et ouvrir un bar à chocolat et Alberte qui a quitté sa Corse natale avec son chien. Avant de se rencontrer en personne, tous se côtoient sur le site, abrités derrière leur pseudonyme.

J’ai beaucoup aimé la construction du livre, qui, non seulement alterne entre les récits de Lucie, Léa, Alberte et Malo, mais qui intègre également les messages envoyés via le forum. Ça ajoute un côté vivant et actuel qui est très plaisant.

L’atmosphère du roman est tour à tout grave et légère. Grave parce qu’il évoque le cancer, l’anorexie et la difficulté d’élever un enfant seule. Léger parce qu’il parle aussi des petits bonheurs du quotidien, comme une bonne tasse de chocolat chaud.

C’est un roman qui touchera aussi les amoureux de la musique, d’ailleurs je suis contente de l’avoir « lu » en audio car j’ai pu en même que Lucie découvrir quelques uns des morceaux préférés de Charlie.

Bref, au delà d’un simple roman sur la maladie, c’est surtout un roman sur l’entraide et la solidarité. Alors, oui, on pourra dire que tout est un peu trop beau pour être vrai mais ça fait du bien pour une fois de mettre en lumière le côté positif et de choisir l’optimisme  🙂

4/5

 

Les souliers de Noël – Donna VanLiere

3ème lecture pour mon Cold Winter Challenge. Noël est passé mais je me suis replongée dans sa magie avec ce petit conte parfait à lire pendant les fêtes et même en dehors.

Quatrième de couverture

 
Brillant avocat, Robert sacrifie tout à son travail. Son épouse, ses enfants, il ne leur accorde plus guère d’attention. Au point de se retrouver, à quelques heures de la veillée de Noël, incapable de choisir les cadeaux qui feront plaisir à ses proches. Or, voilà que, dans ce magasin où il fait ses achats, il se trouve nez à nez avec un garçonnet, Nathan, âgé de huit ans, à qui il manque quelques dollars pour offrir à sa mère malade une paire de souliers. Par le miracle d’un geste – et parce que, la nuit de Noël, tout peut arriver -, la vie de Robert va se trouver bouleversée…

Mon avis

 
C’est une jolie histoire de Noël, triste et très émouvante.

Je me suis attachée à la famille de Nathan, une famille heureuse jusqu’à ce qu’elle soit frappée par la maladie. Leur dernier Noël est tellement touchant, si vous êtes un peu sensible, préparez les mouchoirs!

Quant à l’histoire de Robert si accaparé par son travail qu’il en oublie l’essentiel, elle peut paraitre un peu convenue mais elle nous rappelle que le temps et les attentions qu’on accordent à ses proches sont infiniment plus précieux que tous les biens matériels réunis.

Petit bémol pour moi, c’est un livre où la religion est omniprésente. C’est plutôt normal, me direz-vous, pour une histoire de Noël, mais ça m’a un peu gênée.

La fin, bien sûr, est prévisible mais c’est une histoire qui fait du bien malgré sa tristesse et qui nous rappelle ce qui est important.

4/5