Le cavalier suédois – Leo Perutz

Résumé

 
Dans l’Europe orientale au début du XVIIIe siècle, aux confins de la Prusse et de la Pologne, le jeune roi Charles XII de Suède rêve de se tailler un empire qui irait de la Baltique à la mer Noire… et y réussit presque. Un jeune officier de ses troupes, déserteur et pourchassé, prend la place d’un voleur de grand chemin pour échapper à la potence – lequel voleur prend sa place dans la vie. Et c’est l’histoire de ce dernier qui nous est contée : poursuite endiablée d’un bonheur qui toujours échappe, jusqu’à la chute finale, attendue et d’autant mieux pathétique, où la Mort reprend ironiquement ses droits.

Mon avis

 
Une petite déception. Il faut dire que ce livre est présenté comme un chef d’oeuvre donc forcément, mes attentes étaient hautes et dans ce cas, on est plus facilement déçu.

Le livre est pourtant remarquablement bien construit et l’auteur boucle parfaitement la boucle de son intrigue. Mais malgré ça, je n’ai pas été transportée par ce roman.

Les personnages ne m’ont pas plu, que ce soit le jeune noble particulièrement stupide ou le voleur, certes très ingénieux, mais pas d’une très grande moralité. En plus, je n’ai pas réussi à rentrer dans ce roman historique qui contient des petites touches de fantastique et qui m’a rappelé les romans du réalisme magique que je n’apprécie pas. Il y a un peu trop de mélange de genres à mon goût, surtout pour un roman qui ne fait que 250 pages. Enfin, le ton du livre m’a donné l’impression de lire une espèce de farce. Seule la belle preuve d’amour d’un père pour sa fille à la fin du roman m’a émue mais sinon, je suis complètement passée à côté.

Tant pis, inutile de s’étendre, ce n’est tout simplement pas mon style et même si c’est frustrant de ne pas aimer un livre que beaucoup adorent, c’est ça aussi la vie de lecteur 😉

3/5