Le cœur entre les pages – Shelly King

Quatrième de couverture

 
Maggie, 34 ans, vient d’être licenciée de la start-up branchée de la Silicon Valley où elle travaillait. Que faire sinon traîner au Dragonfly, la pittoresque librairie de livres d’occasion ? Lassé de la voir végéter, Dizzy, son meilleur ami, lui propose de participer à un club de lecture. Au programme : L’Amant de Lady Chatterley. Dans l’édition ancienne qu’elle déniche, Maggie découvre une mystérieuse correspondance amoureuse… Cette découverte va bouleverser la vie de la jeune femme et celle de la petite librairie menacée de fermeture par la concurrence. Le tout sous les yeux espiègles de Grendel, le chat qui a élu domicile parmi les rayonnages.

Mon avis

 
Une lecture qui plaira sans doute à tous ceux qui aiment les livres. J’ai beaucoup aimé suivre Maggie dans les rayons du Dragonfly, une petite librairie de livres d’occasion où on aurait bien envie de flâner également malgré le chat psychopathe qui rode sur les étagères et n’hésite pas à agresser ceux qui viennent troubler son repos.

Un détail qui m’a un peu gênée au début, c’est le côté geek qui est un peu forcé à mon goût. L’auteur insiste un peu lourdement sur le fait qu’on est dans la Silicon Valley et nous sert allègrement tous les clichés qui vont avec. C’est dommage mais heureusement, ça ne dure pas.

Maggie est une jeune femme un peu paumée qui vient de se faire licencier de la boite qu’elle a cofondé avec son meilleur ami. Elle n’arrive pas à aller de l’avant et à chercher un nouvel emploi alors en attendant, elle passe son temps en lisant des romances au Dragonfly. A force d’y passer ses journées, elle finit par se lier d’amitié avec le propriétaire Hugo et l’unique employé de la librairie Jason.  Forte de son passé chez Argonet et libre de son temps, Maggie va petit à petit s’investir dans la librairie et tenter de la rendre rentable malgré le géant Appolo Books situé sur le trottoir d’en face.

Le personnage est intéressant et j’ai bien aimé la voir évoluer tout au long du roman. Elle apprend petit à petit à se détacher de l’image qu’on se fait du succès pour se consacrer à ce qu’elle aime vraiment.

Par contre, j’ai trouvé que le livre s’éparpillait un peu dans tous les sens. Le mystère autour de la correspondance d’Henry et Catherine n’est finalement pas si important qu’il n’y parait à la lecture de la quatrième de couverture et les nombreux sujets dont traitent le livre ne sont pas forcément tous traités en profondeur.

Malgré ça, c’est une lecture très plaisante qui ravira tout ceux qui aiment les livres et qui donne envie de pousser la porte des petites bouquineries de quartier pour tenter d’y trouver la perle rare.

3,5/5