Nouvelle lecture pour le Cold Winter Challenge et pour le menu Magie de Noël avec cette fois-ci la catégorie Danse de la fée dragée.
Quatrième de couverture
Kora et Nova, deux adolescentes, rêvent du jour tant attendu où des envoyés à la peau bleue viendront les enlever. Elles pourront alors accomplir leur véritable destin. Très loin de là, dans la mythique Cité oubliée, Lazlo Lestrange doit choisir entre sauver celle qu’il aime ou les habitants de la ville interdite. Son avenir et celui de Sarai, la Muse des cauchemars, ne tiennent plus qu’à un fil que manipule une enfant meurtrie et cruelle.
Mon avis
Suite du faiseur de rêves, La muse des cauchemars commence de façon inattendue avec l’introduction des personnages de Kora et Nova qui n’étaient pas présentes dans le premier tome. Un démarrage intrigant et un poil frustrant car on trépigne d’avoir des nouvelles de Lazlo et des autres personnages du premier volume. Heureusement, dès le deuxième chapitre, on les retrouve là où on les avait quitté pour enchaîner sur la suite de leurs aventures.
Le premier tome a été un coup de cœur pour moi donc j’avais beaucoup d’attente pour celui-ci et un peu peur d’être déçue. Heureusement, ça n’a pas été le cas du tout. Ce second tome est totalement à la hauteur du premier. L’univers est toujours aussi riche mais sans jamais être confus comme dans certains romans de fantasy où on est vite perdus dans ces mondes tellement éloignés dans notre réalité. Mais là, tout est bien introduit de manière fluide et naturelle et on a l’impression d’avoir toujours connu le monde de Désolation. J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir l’histoire de Kora et Nova et savoir enfin ce qui s’est passé dans la citadelle le jour du grand massacre.
Et que dire des personnages ? Après un premier tome où Lalzo a occupé le devant de la sienne, c’est maintenant Sarai qui est au cœur de l’intrigue. J’ai beaucoup son évolution, sa façon d’accepter sa nouvelle condition et l’utilisation qu’elle fait de son pouvoir après avoir passé des années à torturer les humains. Ce que j’aime dans cette histoire, c’est que chaque personnage a une part d’ombre et une part de lumière. Cette dualité est parfaitement incarnée dans le personnage de Minya qui semble à première vue cruelle et impitoyable mais qui, au vu de ce qu’elle a vécu, mérite davantage de compassion et de soutien que de haine et de revanche. Idem pour le personnage de Nova. Ca n’excuse en rien les actes terribles qu’elles ont commis mais ça apporte un autre éclairage à leur comportement.
Bref, c’est une très bonne suite et une très bonne conclusion à cette duologie vraiment prenante à lire. Pas de longueurs mais pas de précipitations non plus, le rythme est bien maitrisé. Quant à l’intrigue, elle l’est tout autant et mêle adroitement amour, aventure et dépaysement total dans un monde aussi menaçant que fascinant.
5/5