Delirium tome I – Lauren Oliver

Quatrième de couverture

 
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération du cerveau pour être immunisés. À quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour le Protocole car depuis toujours amour rime pour elle avec souffrance et danger. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse tout basculer. Avant, tout était simple, tout était organisé. Mais est-ce vraiment vivre que de laisser la société tout prévoir pour vous ? Vos amis, vos amours et votre avenir ? Imaginez qu’on vous prive de tout sentiment. Que la liberté ne soit plus qu’un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu’où iriez-vous pour garder le droit d’aimer ? Plongez dans l’inoubliable trilogie DELIRIUM.

Mon avis

 
Un premier tome d’une série dystopique young adult qui s’annonce prometteuse.

J’ai bien aimé l’idée de ce monde futuriste où les émotions sont jugées comme nocives et où l’amour est une maladie contagieuse dont il faut se prémunir à tout prix. Pour ne plus éprouver de souffrance, dès l’âge de 18 ans, tout le monde subit le protocole, une opération qui les empêchera de tomber amoureux et leur garantira une vie sereine. Bien sur, vous l’imaginez bien, malgré la propagande du gouvernement et les répressions, tout le monde n’est pas ravi à l’idée de se faire enlever une partie du cerveau et des groupes de résistance s’organisent.

Lena, l’héroïne de cette histoire est au début du roman totalement acquise au protocole. En effet, sa mère, malgré trois opérations, n’a jamais été immunisée et a fini par se suicider quand Lena avait 6 ans. Lena a souffert toute sa vie de la mise au ban de sa famille et n’aspire qu’à rentrer dans le rang. J’ai trouvé vraiment intéressant de se placer du point de vue d’une personne endoctrinée depuis la naissance pour qui il semble tout à fait normal de vivre une vie sans émotions fortes dans laquelle on ne peut même pas choisir la personne avec laquelle on va se marier. Bien sûr, vous imaginez bien que tout ne va pas se passer comme prévu pour Léna et qu’une rencontre fortuite va remettre en cause toutes ses certitudes.

Ce premier tome plante bien le décor de cet univers dystopique tout en comportant également pas mal d’actions et une fin qui vous donne envie de vous précipiter sur la suite, bref, dans son genre, c’est un bon roman avec une intrigue intéressante et des personnages attachants, notamment Lena, qui est bien loin des clichés de l’héroïne badasse mais qui au contraire n’est qu’une adolescence ordinaire qui se rend compte petit à petit qu’on lui a menti toute sa vie et que ceux qui prétendent vouloir son bien sont en fait des gens sans pitié.

Il va sans dire que je suis impatiente de lire la suite et de découvrir plus en profondeur l’univers de l’autrice et la suite des aventures de Lena.

4/5

Underground Railroad – Colson Whitehead

 

Quatrième de couverture

 
Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir pour gagner avec lui les États libres du Nord, elle accepte.
De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves, elle fera tout pour conquérir sa liberté.
Exploration des fondements et de la mécanique du racisme, récit saisissant d’un combat poignant, Underground Railroad est une œuvre politique aujourd’hui plus que jamais nécessaire.

Mon avis

 
Difficile de trouver les mots pour donner mon avis sur un tel livre qui évoque sans fard et de manière presque clinique l’esclavage et les traitements inhumains infligés aux noirs dans les plantations. Certaines scènes sont vraiment difficiles à supporter, si vous êtes sensibles, vous risquez d’avoir du mal à assister à tant de cruauté.

A travers l’histoire de Cora, c’est toute l’horreur vécue par le peuple noir qui nous est montrée sans concession aucune : violences, humiliations, privation des droits fondamentaux de l’être humain, la vie des esclaves est un enfer quotidien. Colson Whitehead nous livre ici un pan de l’histoire américaine qu’on aimerait oublier tant il est insoutenable. Après le massacre des populations indigènes, le pays continue son développement en exploitant de la pire des manières des africains, enlevés à leur propre pays, embarqués de force sur des navires négriers dans des conditions abominables et utilisés comme bêtes de somme pour récolter le coton. Et pour ceux qui osent s’évader, une vie de cavale commence avec à leurs trousses les chasseurs d’esclaves qui les traquent même à l’autre bout du pays.

Heureusement, sur leur chemin, certains rencontrent des alliés, des abolitionnistes ou d’anciens esclaves libérés, qui, au mépris de leur propre sécurité, leur tendent la main et les aident à fuir l’oppression. Dans son roman, Colson Whitehead a choisi de donner une réalité physique au fameux « chemin de fer clandestin » ce qui, je l’avoue, m’a un peu perturbé car c’est tellement bien fait que ça a l’air réel. Un autre point qui m’a dérangé, c’est la distance qu’il garde avec ses personnages qui m’a empêché de m’attacher pleinement aux personnages et notamment à Cora.

Malgré ces petits bémols, c’est un livre bouleversant, un témoignage dur mais nécessaire sur ce que fut la vie de ces milliers de personnes déracinées et exploitées de la pire des manières pendant des générations et qui portent encore de nos jours le poids de ce lourd passé.

4/5

Petite – Sarah Gysler

Quatrième de couverture

 
« Je suis née au milieu des années nonante dans une famille décomposée. On était de ces enfants qui grandissent avec une clef autour du cou, connaissent les numéros d’urgence par cœur et savent faire cuire des pâtes avant même d’être en mesure d’atteindre les casseroles. Petite, on a tenté de m’expliquer que j’avais des « origines » par ma mère et un père qui ne peut plus courir parce qu’il a trop travaillé. En classe, j’écoutais des professeurs désabusés me raconter comment réussir ma vie. Plus tard, on m’a dit que je travaillerai dans un bureau parce que c’est ce qu’il y avait de mieux pour moi, qu’assez vite j’aurai un mari, une maison, puis des enfants, qui verront le jour presque par nécessité. À vingt ans, j’ai arrêté d’écouter les gens et je suis partie. Seule, en stop et sans un sou en poche. J’ai traversé l’Europe jusqu’au Cap Nord, sans autre but que de ne pas pourrir chez moi. On peut dire que j’ai fui. C’était mon premier grand voyage. Dans ce livre, j’ai voulu raconter mes errances, mes chutes et comment la route m’a sauvée. » S. G.

Mon avis

 
Un témoignage très intéressant d’une jeune suissesse qui a tout quitté pour partir en voyage seule et sans argent.

D’abord, Sarah nous raconte son enfance et son adolescence en Suisse. Fille d’une algérienne et d’un suisse, elle raconte ses relations difficiles avec ses parents et ses difficultés à l’école. Depuis toujours, tout son entourage essaie de la faire rentrer dans un moule dans lequel de toute évidence elle ne rentre pas. On lui fait bien sentir sa différence, on rit de son envie de devenir photographe, comme si elle était simple d’esprit de vouloir faire un métier qui lui plait. Au début, Sarah essaie de se conformer à ce qu’on attend d’elle mais renier sa nature profonde lui fera frôler la dépression et la folie. Alors, elle part, seule et sans argent, avec pour seul but le Cap Nord.

Sarah veut être libre et pour ça, elle est prête à tous les sacrifices : à la précarité, à la solitude et à la peur. Avec juste un sac à dos, elle parcourt l’Allemagne, le Danemark puis la Norvège en auto-stop. Dormant chez l’habitant lorsqu’on veut bien l’héberger sinon dehors. Terrorisée au début, elle apprend petit à petit à reprendre confiance en elle et en l’humanité. Car sur la route, elle rencontrera surtout des gens très généreux qui l’aideront à arriver au terme de son voyage sans rien attendre en retour.

Bref, c’est un livre que j’ai beaucoup apprécié. Sarah raconte son histoire avec des mots simples, parfois même familiers mais ses réflexions sur la vie et la société sont loin d’être superficielles. C’est une femme dont on ne peut qu’admirer le courage et la détermination, une femme qui est allée au bout de ses rêves malgré toutes les embûches qu’elle a rencontré sur son chemin.

4,5/5

La servante écarlate – Margaret Atwood

Quatrième de couverture

 
Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l’Ordre a été restauré. L’Etat, avec le soutien de sa milice d’Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d’un Evangile revisité. Dans cette société régie par l’oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L’une d’elle raconte son quotidien de douleur, d’angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d’une vie révolue, d’un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d’une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.

Mon avis

 
Une lecture qui a été difficile et laborieuse pour moi. Chaque fois que je le posais, j’avais du mal à le reprendre. Pas parce que c’est un mauvais livre mais parce que l’atmosphère est étouffante et oppressante. Le quotidien de Defred est lourd et le monde autour d’elle menaçant. Il n’y a que très peu d’espoir dans cette histoire, tout fait froid dans le dos.

Un autre aspect qui m’a dérangé, c’est le manque de détail sur l’univers dans lequel on évolue. J’ai passé toute ma lecture à me poser mille questions et à pester de ne pas avoir les réponses. C’est très frustrant surtout que même les notes historiques de la fin du livre ne permettent pas de lever le voile sur toutes ces interrogations.

Donc, cette lecture ne fut pas une partie de plaisir pour moi. Pourtant, je suis contente de l’avoir lu car c’est un livre qui a le mérite de faire beaucoup réfléchir. C’est une mise en garde glaçante qui nous fait réaliser à quel point les libertés acquises sont fragiles et peuvent être remises en cause du jour au lendemain.
 
4/5

L’éveil de Mademoiselle Prim – Natalia Sanmartin Fenollera

LEveilDeMademoisellePrim

Résumé

 
Prudence Prim, bardée de diplômes mais simple secrétaire, postule un peu par hasard pour un emploi de bibliothécaire dans le petit village de Saint Irénée et ce malgré l’avertissement clair stipulée dans l’annonce : « titulaire de diplômes s’abstenir ». Son audace paie puisqu’elle est engagée.  Elle va alors découvrir petit à petit un village pas comme les autres et ses habitants qui forment une communauté hors norme.

Mon avis

 
J’ai trouvé la lecture agréable et j’ai beaucoup aimé découvrir Saint Irénée et ses habitants haut en couleurs. Je trouve l’idée de cette petite communauté en marge de la vie moderne vraiment très intéressante. Je suis toujours curieuse de découvrir d’autres façons de vivre et j’aime les valeurs portées par les villageois qui refusent l’agitation et l’individualisme de la société et prône au contraire la liberté de vivre à son rythme et la contribution de chacun au service de tous. Que ce doit être agréable et reposant de vivre dans un tel village. Pour l’éducation aussi, les villageois ont des idées originales. Se méfiant de l’école, c’est toute la communauté qui participe à l’éducation des enfants chacun selon ses propres domaines de compétences.

J’ai bien aimé également le personnage de Prudence, bien que parfois j’ai trouvé ces réactions un peu exagérées et agaçantes. Mais c’était assez drôle de la voir découvrir et  s’adapter petit à petit à ce village unique et à ses habitants. Le choc des cultures est plutôt bien rendu, même s’il est vrai que Prudence partage déjà certaines idées avec les villageois mais elle est encore loin d’adhérer à toutes leurs idées.

Le seul bémol de ce livre pour moi et c’est un gros bémol, ce que je trouve qu’il est bien trop court. J’aurais aimé faire davantage connaissance avec les membres du village. J’aurais aimé en savoir plus sur leur mode de vie, pourquoi ils ont décidé de venir s’installer là. Là, on découvre les choses par petites touches, au rythme de Prudence et je dois avouer que je suis restée un peu sur ma faim, avec des questions plein la tête et très peu de réponses.

Cela dit, ça reste un bon roman, décalé et original dont le thème m’a énormément plu si bien que j’aurai aimé qu’il soit au moins deux fois plus long et qu’il se consacre davantage à l’histoire de la communauté qu’à la romance de Prudence. Si jamais une suite sort, c’est sûr je la lirai tout de suite 🙂

 

3,5/5

Il était une rivière – Bonnie Jo Campbell

IlEtaitUneRiviere

 

Quatrième de couverture

 

Une petite cité ouvrière du Michigan, dans les années 1970. Margo Crane y a vécu toute son enfance. Elle aime plus que tout nager dans la Stark, y naviguer, et elle sait aussi manier le fusil comme personne.

Elle a seize ans lorsque son père, victime d’un voisinage familial nourri de haine et de violence, est tué. Margo décide alors de remonter la rivière à la recherche de sa mère, qui les avait quittés deux ans auparavant.

Au fil de la rivière, son errance va se muer en voyage initiatique, au sein d’une nature parfois violente. Façonnée par de nouvelles rencontres et par l’éclosion des sentiments amoureux, la jeune fille sauvage et obstinée se transforme, se construit, et doit décider du prix à payer pour rester libre et trouver la paix intérieure.

 

Mon avis

 

Une histoire qui a un peu de mal à démarrer mais qui est tout de même très plaisante à lire.

J’ai aimé découvrir la rivière à travers les yeux de Margo, sa vie sur le bateau, la chasse et la pêche… C’est très dépaysant.

Les nombreuses descriptions des paysages ainsi que le mode de vie choisi par Margo classent incontestablement ce roman dans la catégorie Nature Writing. Avis aux amateurs du genre!

Pour ma part, j’ai été un peu gêné par les lenteurs du récit. Forcément, au fil de l’eau, on n’avance pas très vite 😉

De plus, Margo est un personnage qui a des côtés agaçants, notamment sa tendance à coucher avec tous les hommes qu’elles croisent. Où sa tendance à faire l’autruche devant les problèmes. Elle a un coté très innocent et en même temps un côté très mur qui lui permet de se débrouiller quasiment seule sur la rivière.

Car Margo, malgré son jeune age, ne manque pas de volonté. Elle sait qu’elle veut vivre libre sur la rivière, peu importe les sacrifices que ça lui demandera.

La fin du roman avec la rencontre avec le vieil homme malade est la partie la plus intéressante et la partie la plus émouvante du livre pour moi. C’est celle qui fait que, malgré les petits défauts, je garderais un bon souvenir de ce roman.

Bref, du bon et du moins bon, mais au final, ce fut une bonne lecture.

 

3.75/5

 

La saga des émigrants tome III : La terre bénie – Vilhelm Moberg

 

LaSagaDesEmigrantsIII

 

Résumé

 

Après une traversée semée d’embuches, les émigrants posent enfin le pied sur le sol américain. Mais le voyage ne s’arrête pas là. Ils quittent rapidement New York direction le Minnesota où ils espèrent trouver une terre fertile et bâtir leur nouveau foyer.

Mon avis

 

La première partie du livre décrit la poursuite du voyage, les premiers contacts avec la population et le désarroi des suédois devant la barrière de la langue. Les émigrants ne sont pas au bout de leur peine, et le voyage sera encore long mais on sent l’espoir d’une vie meilleure qui les pousse malgré les difficultés et la peur de l’inconnu.

La découverte du Nouveau monde à travers les yeux des émigrants suédois est passionnante. On partage leur émerveillement et leur fascination devant ce pays si différent de celui qu’ils ont quitté.

Dans la deuxième partie, les émigrants s’installent enfin sur leur terre et malheureusement pour eux, les épreuves sont loin d’être terminées. Il faut repartir de zéro, construire leur nouvelle maison, et surtout survivre à l’hiver rigoureux. Le travail ne manque pas mais la terre semble pleine de promesses et les émigrants peuvent rêver d’une vie plus facile que celle qu’ils ont connu au pays.

J’aime décidément beaucoup cette saga qui nous emmène à la découverte des émigrants pionniers qui ont contribué à fonder les États-Unis tels que nous les connaissons actuellement.

 

4.5/5

 

Mon avis sur le tome I

Mon avis sur le tome II

Shantaram – Gregory David Roberts (Challenge Tour du monde)

Shantaram

Résumé

Suite à l’échec de son mariage, Lin a sombré dans la drogue. Coupable de plusieurs braquages à main armée, il est incarcéré dans le quartier haute-sécurité d’une prison australienne. Au bout de quelques années, il parvient à s’évader et s’enfuit à Bombay, où il va se construire une nouvelle vie.

Mon avis

Un roman riche en personnages et en événements, qui m’a fait découvrir l’Inde, loin des lieux touristiques bien connus.

Quelle vie que celle de Lin! Tellement d’aventures, de coïncidences et de rebondissements qui paraissent à peine croyable. Même si l’auteur présente son livre comme une autobiographie, je pense que certaines anecdotes sont un peu romancées. Mais cela n’enlève rien à la qualité du livre.

J’ai beaucoup aimé toute la partie consacrée au bidonville avec la création de la clinique et tous les habitants, pauvres mais si lumineux. Notamment, Prabaker, le guide dont le sourire et la joie de vivre transparaît à travers les pages.

La partie sur la mafia m’a moins intéressée, un peu trop de violence et de magouilles à mon gout. Mais l’auteur essaie toutefois de montrer que malgré la violence, c’est un milieu où on trouve aussi amitié et loyauté.

Même si Lin est loin d’être un homme parfait, même s’il commet des crimes, on ne peut s’empêcher de le trouver sympathique et attachant. C’est un homme avec ses forces et ses faiblesses, plein de doutes et de regrets mais aussi de courage, de fidélité et de loyauté.

Shantaram, c’est bien sur l’histoire d’une évasion et d’une cavale remplie d’aventures qui durera 10 ans.

Shantaram, c’est aussi une véritable déclaration d’amour pour la ville de Bombay et les indiens, même si tout n’est pas rose, malgré la pauvreté, la maladie et la corruption…

Mais Shantaram c’est surtout l’histoire d’une reconstruction et d’une quête de la liberté. Parce qu’être libre, ce n’est pas seulement ne plus être enfermé dans une cellule.

4.5/5

La déclaration : l’histoire d’Anna

Je viens tout juste de terminer cette excellente série jeunesse qui compte 3 tomes.

Aujourd’hui, voici donc mon avis sur le premier volume.

LaDeclaration

L’histoire : En Angleterre, en 2140, la vie éternelle est désormais une réalité : les scientifiques ont trouvé un traitement miracle qui supprime le vieillissement et toutes les maladies. Pour éviter la surpopulation et le manque de ressources, il est désormais interdit d’avoir des enfants. Ceux qui bravent la loi sont emprisonnés et leurs enfants, les Surplus, sont confinés dans des établissements où ils apprennent à devenir des serviteurs parfaits pour les « légaux ». Anna a 14 ans, c’est une surplus qui accepte son sort. Jusqu’à l’arrivée de Peter, qui prétend connaitre ses parents…

Mon avis : 

Un roman jeunesse plutôt intéressant, qui pose le problème de la longévité et du droit à la vie et à la liberté.

Ça fait froid dans le dos de voir cette société qui prolonge contre nature la durée de la vie et refuse de laisser la place à la nouvelle génération, qu’elle empêche de vivre ou réduit à la servitude.

A Grange Hall, l’établissement des surplus, on voit bien l’endoctrinement des enfants qu’on éduque à avoir honte d’être né et à détester leurs parents.

Anna en est l’exemple parfait, du moins au début du livre. Puis, sous l’influence de Peter, elle va progressivement changer.

Je regrette un peu que l’action en elle-même prenne un peu de temps à arriver mais il fallait bien planter le décor.

Les dernières pages en tout cas filent toutes seules et j’ai bien envie maintenant de lire la suite.

4/5